#23 Stress
Le stress c’est naturel, c’est dérangeant voire ça nous fige sur place. Mais pourtant au fond, c’est un super pouvoir qu’il nous faut appréhender. Prêt à vous en faire un allié ? 🙂 Bonne écoute !
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Le stress s’insinue en nous. Doucement. Sans qu’on le remarque. Au début du moins. Il s’installe, prend le pas sur nos pensées, sur notre corps. Il se tapit dans l’ombre attendant le bon moment pour nous sauter à la gorge. Le stress est là… Il prend place. Il accélère notre rythme cardiaque, crispe nos muscles, et nos mâchoires. Il va même jusqu’à nous tordre l’estomac de douleur, nous figer sur place. Il nous fait perdre notre écoute, notre capacité de concentration. Et tout finit par tourner en boucle dans notre tête. On sasse et ressasse la même chose. Cette pensée qui génère tant de stress en nous. Une situation difficile, à venir, déjà passée, ou présente ? Un choix délicat à effectuer ? Et tout notre corps nous rappelle la difficulté de la situation. Comme si, il se liguait contre nous. Au point de nous en faire faire des cauchemars, de nous en faire perdre le sommeil. On essaie pourtant de le faire disparaître, de l’anéantir. À chacun sa méthode, méditation, respiration, médication ou autres… Et avec des résultats, plus ou moins convaincants. Pourtant le stress… Il n’est pas aussi mauvais qu’on le croit. Il est simplement là pour nous aider à nous adapter à un changement, à un potentiel danger. Alors que nous avons l’impression de perdre nos moyens, il vient mobiliser nos ressources pour nous préparer face à l’adversité. C’est en quelque sorte un super pouvoir, prévu pour nous permettre d’affronter l’idée que nous nous faisons d’une situation. Mais bien qu’il soit un allié et non un ennemi, il peut être difficile de l’envisager positivement, surtout s’il met en œuvre des symptômes gênants. On aimerait essayer de le relativiser, on aimerait lâcher prise sur ce qui le provoque. Parfois l’on y arrive, parfois non. Il reste, il persiste. Et la prochaine fois qu’il nous prendra au corps, il nous faudra nous rappeler que ce n’est pas un adversaire à combattre, mais un ami à accepter.