#27 Rêve

Quand nous rêvons, nous n’en avons pas toujours conscience. Nous sommes entre deux états. Quand l’éveil et le sommeil se mélangent 🙂 Bonne écoute !

Suivez-moi sur votre application de podcast préférée

Et pour ceux qui préfèrent lire...

Tout était flou. Obscure au début. Rien ne me paraissait connu, pourtant j’avançais là, au milieu de cette place. J’étais avec des amis. Leur tête ne me disait rien, pourtant j’étais intimement certain que c’était mes amis. Tout comme cette place. Plus j’avançais, plus j’avais l’impression que mes pieds l’avaient déjà foulée. Et puis tout d’un coup, nous sommes transportés ailleurs. Dans une pièce sombre. Tout me paraît le plus normal au monde. La faible lumière éclaire à grande peine la porte en face. Cette dernière se met à grincer et se ferme en claquant. Il ne reste que la moitié de mes amis. Ils sont armés. La pièce se met à prendre feu. Les flammes se rapprochent de nous, échauffent ma peau. J’ai l’impression d’être dans un cauchemar. Je défonce la porte avec une facilité déconcertante, sors en hâte dans la rue. Le manoir est en train de bruler. Je cherche autour, mais je suis le seul rescapé. Je hurle de douleur d’avoir perdu mes proches. Je me réveille. Les yeux couverts de larmes. Les flammes continuent de danser devant mes yeux. J’allume, descends du lit pour aller boire un peu d’eau et retourne me coucher. J’essaie d’éviter de penser au cauchemar qui m’a réveillé. Je suis à la montagne avec mes amis. Il fait chaud pour la saison, mais la neige est présente. Nous papotons un instant. Je tourne dans mon lit. De temps en temps, des flammes tentent de faire irruption, je les chasse, les recouvre de neige. Je tombe de sommeil. Je me retrouve dans une horloge. Je ne sais plus pourquoi je suis là, je sais juste qu’un enchainement logique d’évènements m’a mené jusqu’ici. Je suis seul. J’ai dû laisser mes amis quelque part. L’horloge se met à sonner. De plus en plus fort. Je finis par ouvrir les yeux, éteindre mon réveil. J’essaie de comprendre comment j’en suis arrivé là, car dans quelques secondes, ce rêve… je l’aurais oublié.

A lire également