#35 La Fin
Comme son nom l’indique voici la fin, le dernier épisode du podcast Hauteur. Merci à tous de m’avoir suivi dans cette aventure et surtout… Bonne écoute !
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Et pour ceux qui préfèrent lire...
C’est la fin. Les dernières lignes, les derniers mots d’un projet, d’une histoire racontée. Je tourne enfin la dernière page du livre pour y découvrir la fin. Le point final qui clôture tous ces mots, toutes ces pages, tous ces chapitres. C’est mélancolique une fin. Qu’elle soit longue ou abrupte elle nous laisse un petit goût amer dans la bouche. Que la fin soit joyeuse ou non, l’histoire est désormais finie. Il va falloir ranger le livre, éteindre la lumière, écouter en silence les secondes qui suivent la conclusion. Désormais, ce sera un souvenir. Bon ou mauvais, peu importe. La fin est là. Elle arrive doucement, comme si elle avait peur de se dévoiler tout de suite. Il faut lui laisser le temps de s’installer, de prendre ses marques. Surtout ne pas la brusquer. Ne pas la haïr. Toute chose à une fin. Elle ne fait que son travail après tout. S’il y a une fin, c’est qu’il y a eu un début. Puis un chemin, un moment, jusqu’à cette fin. On ne peut pas en vouloir aux choses d’avoir une fin. Sinon, on leur en voudrait aussi d’avoir commencé. Or ce goût amer dans la bouche, ce pincement au cœur est bien là, car ça nous touche. Car nous avons vu de nouvelles choses, écouté de nouvelles histoires. Peut-être même que cela nous a fait réfléchir à nous, ou sur des concepts dont nous n’avions pas soupçonné l’existence. Ou peut-être que cela ne nous a rien apporté. Peu importe. La fin s’installe. Elle prend ses aises pour couper l’histoire au moment qu’elle jugera opportun. C’est elle qui décide. Je ne sais pas si elle est consciente des souvenirs qu’elle laissera ou non dans nos esprits. Peut-être que l’histoire et sa fin nous bouleverseront en profondeur, ou qu’à peine elles nous effleureront une fois le dernier point écrit. Qui sait ? Personne ne le sait. Pas même elle. Pas même la fin. Donnons-lui toutes les chances de s’exprimer. Ne la pressons pas. Peut-être a-t-elle encore des choses à nous révéler ? J’ai peur que si nous la vexons, elle ne bâcle son travail et ne nous laisse sur notre faim. Ce n’est pas le moment de la brusquer, ni même de la critiquer. Regardez, elle arrive. Doucement certes. Peut-être n’a-t-elle pas envie de conclure tout de suite. Seule elle le sait. C’est son moment, son travail. Ne restera que le souvenir et peut-être plus tard, de la nostalgie. La voilà. Elle y est presque. Plus que quelques mots, et ce sera fini. Il est temps maintenant. Temps d’en finir. De toute façon, c’est comme ça. C’est la fin. Point.